Témoignage d'un patient

En janvier 2023, à l'âge de 29 ans, Agnė Valatkaitė a reçu le diagnostic bouleversant d'un cancer du foie (cholangiocarcinome). Cette nouvelle choquante l'a laissée dans l'incrédulité et le déni, avec un sentiment de désespoir total. Après avoir entendu parler d'un diagnostic possible au Danemark, cherché un deuxième avis et des options de traitement en Lituanie, elle a continué à penser qu'elle pouvait faire quelque chose de plus pour lutter contre cette maladie.

"Après avoir soigneusement recherché des cliniques", raconte Agnė, "ma famille a attiré mon attention sur le centre médical de l'université de Fribourg et, après en avoir lu davantage, nous avons décidé à l'unanimité de nous rendre en Allemagne pour voir si je pouvais y être soignée. Il a été facile de programmer les premières visites avec les médecins - ils m'ont emmenée faire tous les tests sanguins, les scanners et les consultations dans la première semaine après les avoir contactés. Je me souviens très bien de mon premier jour à la clinique, juste avant mes rendez-vous avec les professeurs Thimme et Fichtner-Feigl, j'étais tellement effrayée que je ne pouvais que pleurer de manière incontrôlée. J'étais loin de me douter que la consultation avec les professeurs changerait complètement mon attitude dès les premières minutes, car on a répondu à toutes mes questions et on m'a expliqué toutes les options de traitement possibles. Le niveau de confort que les professeurs et leurs équipes m'ont donné m'a convaincu de suivre le traitement au centre médical.

L'intervention chirurgicale a été programmée dans les dix jours, ce qui m'a laissé beaucoup de temps pour me préparer. La veille de l'opération, le chirurgien et son équipe m'ont expliqué tout le processus, y compris l'anesthésie, l'opération elle-même, la convalescence et ce à quoi il faut s'attendre après l'opération. Les soins que j'ai reçus le jour de l'opération et tout au long de mon séjour à l'hôpital ont été indescriptibles. L'équipe médicale s'est occupée non seulement de mes besoins physiques, mais elle m'a également apporté un soutien psychologique essentiel. Les professeurs m'ont constamment rendu visite pour m'expliquer les autres options de traitement, tandis que les infirmières m'ont apporté à la fois un soutien émotionnel et des moments de gaieté.

Le retour à la vie quotidienne après le traitement n'a pas été aussi facile que je l'espérais. Bien que le cancer ait officiellement disparu de mon corps, de nouvelles douleurs et des questions persistantes subsistaient. Ma communication avec les médecins allemands est devenue une bouée de sauvetage, et ils ont répondu à mes nombreux courriels avec un niveau incroyable de détails, d'attention et de sympathie.

Le centre médical de l'université de Fribourg m'a sauvé la vie et je ne remercierai jamais assez le professeur Thimme et le professeur Fichtner-Feigl de m'avoir donné une seconde chance de vivre.

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